Chambre de Linette

Linette aimait bien se petit jeu enfantin qui s'installait entre eux!

Elle se laissa aller aux désirs de son compagnon

*Il est vraiment parfait*

Elle n'arrivait pas a détacher ses mains de son torse et de sa nuque.

Puis subitement, Linette se redressa, elle avait la tête ailleurs, cela se voyait.

Elle pensait à autre chose.

Partez maintenant je vous prie.

Ne revenez plus ici.

Isacc vît Linettte changer de regard et d'état d'esprit. Il ne voulait chercher à comprendre, il se leva et partit se rhabiller

*Qu'est-ce qu'elle a d'un coup? Je ne comprends pas*

Après avoir remis son équipement, Isacc alla vers Linettte et lui fît un léger baiser sur les lèvres

-Dame Linettte, je ne chercherais pas à comprendre la raison de votre décision. Je m'en vais de ce pas, en espérant vous revoire au plus vite

Isacc se pencha au bord de la fenêtre, il là regarda une dernière fois avant de la quittez.

Il sauta du haut de sa fenêtre et partit

Cela fesait déjà plusieurs nuit que Linettte n'était pas rentrée au camp.

Elle entra dans sa chambre, l'air las...

Cela fesait maintenant plusieurs jour que Lylie était partie, elle avait réfléchit au propos de cette dernière, et elle y avait longuement réfléchit.

Il était peut etre vrai que leur combat était vein...

Elle ne savait plus quoi penser.

Et puis chris korrigan l'avait secouée par ses paroles... c'est vrai qu'elle n'éprouvait pas la meme haine vengeresse envers les mâles qu'à son retour des enfers, quand elle avait échappé à ses agresseurs et c'était réfugié ici. Elle en aimait meme un et allait l'épouser...

Il lui fallait réfléchir à tout cela, loin de ses soeurs... qu'elle ne voyaient d'ailleurs plus... elles se croisaient tout au plus...

Il fallait qu'elle parte, respire un nouvelle air...

Elle regarda autour d'elle, se leva, effleura son étagère a crâne, installée par Lylie... Elle était encore bien vide.

Elle regarda par la fenetre et vis l'arbre de la sagesse et pensa a Marlina. Cette petite lui manquait terriblement.

Elle pris son arc, ses queques vétement qu'elle enferma dans un sac, et rassembla le tout.

Au moment de quitter sa chambre, elle vit la table ou elle écriavit ses lettres, et pensa a ses soeurs.

Elle pris sa plume, son encre verte émeraude, et écrivit une lettre pour ses soeurs:

Mes belles,

Je vous quitte et ne pense pas revenir... pas pour le moment en tout cas.

Je vous aime, mais j'ai l'impression que le combat que vous menez n'est plus le mien... tout comme Lylie je me pose trop de questions. J'ai besoin de réfléchir, de voir de nouveaux horizons.

Je ne vous abandonne pas, vous pourrez toujours me demander de l'aide, des conseils,...

Vous etes toutes conviées à mon mariage bien sûr.

Bizoux a toutes, et à très bientôt.

Elle pris la lettre, alla la déposer sur la parte de la salle commune, et fit un tour dans la cuisine, la taverne, vide a cette heure matinale, puis elle alla chercher ses affaires, et sortit.

Elle alla dans la vieille grange qu'elle avait transformé en sauna, s'amusa en y entrant.

Enfin elle passa devant l'arbre de la sagesse

Tu as vu, nous nous quittons toute les unes après les autres... mais je repasserai te voir petit ange.

Elle partit, le coeur en peine, mais la conscience appaisée.

plip plop... plip plop...

*La pluie lente et infatigable, tombait du ciel en goûtes argentées sur le décors boisé de ma fenê.tre
Je me secoua.*

grrr... je n'aime pas l'eau !!

*Je décolla mon visage de la vitre, et tourna le dos à ce temps maussade.
Je souris en repensant au sourire de ma sauveuse quand elle m'avait annoncé que je pouvais restée.
Je me souviens du mien aussi, radieux et plein de joie. De celui de la grande cuisinière, celui de la belle féline, celui de l'homme.
Comme un grande famille. Je n'avais pas bien compris les liens qui unissait tous ces gens.
J'avais juste appris qu'ils poursuivaient tous le même but. Pour différentes raisons.

Je souris enfin à la belle chambre qui m'entourait de sa chaleur,
je n'avais pas voulu que Linette la re-décors, non c'était avant tout sa chambre.
Elle y avait ses souvenirs, je ne voulais pas qu'ils s'effacent.

Mon regard se perdis sur le plafond... je pensais, beaucoup, trop peut-être.
Mais je n'arrivais pas en m'enlever ces images, ni ces souvenirs, ni ces cris.
Ils revenaient en cauchemar pendant mon sommeil, je hurlais, me réveillais, mais jamais ne me rendormais.
Plusieurs nuit je n'avais pas dormi, et mon moral descendais en flèche.
Je n'avais pas voulu redescendre dans mon village, je n'avais pas souhaiter revoir ma maison.
Elles n'avaient pas insistées, elles savaient que j'étais seule à pouvoir choisir.

Je ferma les yeux, comme d'habitude les images reprirent le contrôle.
Je n'en pouvais plus, j'allais devenir folle.
Et s'il étais revenu ? Et si elle n'était pas morte ? Je l'ais laissé mourir..
C'est ma faute, j'aurais du être forte, j'aurais du la protégée..
Je n'ais rien fais...

Un cris animal sortie de ma bouche, puissant, féroce, contre moi même et contre eux...
J'étais lâche, si lâche.
Deux canines fines et félines, brillantes et vengeresses dans ma bouche.
Comme à chaque fois que je m'énervais elles devenaient plus grandes, elles me faisaient mal.. tellement mal.
Souvent je devais mordre un morceau de bois dur pour me calmer.
Mais ce soir, je ne pouvais pas.. il me fallais autre chose.

Mes pupilles se rétrécir, ma vision changea, les couleurs deviennent plus rouge, les détailles plus net.
Je ne comprend toujours pas cette transformation, je la subit.
La fourrure de mes oreilles s'hérisse.. je ne peux pus résister, je laisse la chose qui m'habite prendre le contrôle.
J'ai peur, mais je ne peux rien faire, je ne veux pas faire de mal à mes sauveuses...

Je ne suis que spectatrice de la force qui me submerge, je me vois, tournée en rond, à quatre pattes dans la chambre.
Je me vois prendre de l'élan.. je me vois.. sauter.

Les éclats de verre me transperce la chair, je ne sens rien.
La fenêtre brisée, je m'envole, atterri en souplesse dans l'herbe mouillée.

Je déteste l'eau !!

Je n'y pense plus, mon esprit est braqué sur autre chose, rien ne pourrait l'arrêter.
La forêt semble m'ouvrir ses longs bras... je fonce, effleurant arbres et buissons, je m'écorche, je saigne, je ne m'arrête pas.
Je vois aussi clair qu'en plein jour mais ce n'est pas ma vue qui me guide.

Des sensations, des senteurs, enfin je la vois.
Je l'ais trouvée. Je m'arrête. Ma vision redevient celle qu'elle était.
Les couleurs reviennent, mon coeur s'apaise et pourtant.. si je ne suis pas essoufflée je retient l'air dans mes poumons.
Je m'assois, dans l'herbe mouillée, et je reste la, sous la pluie, trempée.

Silhouette féline, fine et fragile, la pluie tombe indifférente, sur mes oreilles et sur le toit.
Sur le toit de ma maison... ravagée.*

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