Au coeur de la forêt.

*Six heure du matin.
Le soleil vient de faire son apparition à l'horizon,
je ne le regarde pas qui lentement s'élève.
Ses rayon qui n'échauffent rien caressent mes joues, donnent de l'éclat à mes larmes.
Les sanglots on fini par se tarirent, mais l'eau de mes yeux ne se lasse pas.

Je tremble encore, j'ai peur, j'ai peur qu'ils soient encore là, j'ai peur qu'ils me voient.
J'avais peur que les tremblement de mon dos fasse bouger la table sous laquelle je m'étais réfugiée.
Je garde mes jambes contre ma poitrine, et je laisse mes larmes couler en silence.
Puisque maintenant le silence à pris la place de mes rires, a pris la place de mes joies,
à pris la place à la vie qui régnait dans ma maison.
On nous avaient pourtant prévenus, à vivre seules nous risquions beaucoup.
Mais ma maman n'avait pas voulu rejoindre les barbares du village,
il aurait fallu qu'elle se remarie, mais son coeur était mort avec son amour.
Elle gardais encore un peu de douceur pour moi, sa fille.
Fruit de son amour perdu.
Elle n'avait pas pensée qu'ils seraient si barbares les hommes de son village.
Ils étaient venus, ils l'avaient prévenus qu'elle devait rentrée dans les rangs,
qu'elle devait se soumettre maintenant.
Qu'une femme devait vivre avec les autres femmes, qu'elle n'avait aucun droit d'habiter en dehors de la communauté.
Ma maman avait répliqué sévèrement qu'elle ne serait pas une de leur femelle,
et qu'elle resterait ici si l'envie lui plaisait.
Ils étaient alors devenus fou, de colère, ils s'étaient avancé fiers de leur force.
Ma maman les avaient expulsée avec un grand raz de marré,
oui ma maman était une très bonne magicienne.
Mais elle avait peur, elle voulais fuir, avec moi, mais il était trop tard.*

Niwema, tu vas bien m'écouter.
Mon chaton, tu vas bien suivre mes ordres.
Les gens qui sont venus vont revenir et il ne faut pas qu'ils te trouve.

Écoute moi bien, on va faire un grand cache-cache, mais tu ne devras jamais te montrer
sauf si c'est Moi et seulement Moi qui te le dis !
Tu as compris ?
Tu te cache, la où personne ne pourrais te trouver ?
Tu m'entend ?
Personne !

*J'avais acquiescé, un mélange de larme et de peur noué dans ma gorge, je l'avais laissé partir,
je l'avais laissé mourir.
Je m'était caché si bien, que les hommes du village revenu du sang plein les mains, ne m'avait pas trouvé.
Ils étaient repartis, Ils m'avaient laissé.
Et j'avais compris, du haut de mes sept ans, qu'il me fallais partir.
Je suis sortie de sous la table, me suis précipitée dehors, des larmes plein les yeux.
J'ai courru, je cour encore, pour oublier, les cris de ma mère que j'avais entendu au loin dans la foret
avant que les hommes ne viennent me chercher..
Je cour pour échapper aux mains de ceux qui on pris la vie de ma seul famille.
Je cour, rien ne m'arrête, mes jambes sont en cotons et
je marche sur des nuages de brouillard mais je cour.

Le vent siffle à mes oreilles de chat, je pense aux paroles de ma mère, ses dernières...

"Niwema, tu vas bien m'écouter.
Mon chaton, tu vas bien suivre mes ordres."

Mes larmes laissent un sillon clair dans le jour qui se lève,
je ne sais pas où je vais, mais je m'en vais.
La peur au ventre, on m'a dit un jour qu'au coeur de la forêt
des femmes aussi fortes que des hommes vivaient, recluses et fières.

Le soleil vient de faire son apparition à l'horizon,
je ne le regarde pas qui, lentement, s'élève.

Je ne sais pas, je ne sais plus, je veux juste dormir, dormir et oublier cette nuit,
ne jamais oublier les derniers mots de ma maman qui ne viendras plus me border le soir,
qui ne viendra plus penser mes blessures,
qui ne jouera plus avec moi,
qui ne me regardera plus, les yeux remplis d'amour.
Je ne veux pas oublier ses derniers mots, qui résonnent sans fin dans ma tête,
qui brille dans mes larmes,
qui me donne la force de courir encore vers cette lumière que je vois au fond de la forêt.
Je ne veux pas oublier sa voix..

"je t'aime." *

Réveillé par un rayon de soleil traversant sa fenêtre ouverte, la jeune fille sort tranquillement de son lit.
Apercevant le ciel si lumineux, Ayame décide de faire une ballade matinale dans la forêt bornant le manoir des femmes fatales.
Elle avance au milieu des pins, errant au gré de ses envies , réchauffé par les rayons du soleil caressant son visage.
Tranquillement Elle ramasse de temps en temps une fleur, une plante, bien décider à se faire un bouquet qui ornera bientôt sa chambre.
Soudain se fait entendre un bruit, une sorte de petit reniflement.
Aux aguets, elle sort un petit poignard, seule arme qu'elle ai pensé amener et s'approche en direction du bruit.

Elle aperçoit alors un petit être prostré, rengainant son poignard, elle s'approche discrètement pensant surprendre un petit animal.
Quand elle comprend que c'est une enfant, elle ne peu laisser s'échapper une exclamation de surprise. De frayeur, la petite semble se recroqueviller.
Elle s'accroupit à quelques mètres d'elle et lui parle d'une voie des plus douce pour ne pas ajouter au trouble de l'enfant.

N'aie pas peur petite.
Je ne te ferais aucun mal, viens vers moi.

Elle guette la réaction de l'enfant , sans s'approcher d'avantage pour ne pas accentuer la peur de la petite.

*J'avais beau les éponger encore et encore de mes mains qui encore tremblais,
mes yeux ne voulais pas s'arrêter de couler.
Je sanglotais, enfin assise au pied d'un arbre, je reprenais mon souffle.
Quand j'entendis des pas dans les feuillages,
mon coeur rata un battement et mes larmes cessèrent de couler,
pour que mes yeux grand ouverts se lèvent terrifiés.
Ils m'avaient retrouvée, ils allaient me tuer, ou pire me forcer à rentrer avec eux au village.
Non, non je ne veux pas, je ne veux pas.
Je me serre contre l'arbre, me recroqueville sur moi même.*

N'aie pas peur petite.
Je ne te ferais aucun mal, viens vers moi.

*Cette voix, elle n'ais pas à un homme, non.. cette voix.
Je lève les yeux vers la silhouette brouillée par mes yeux inondés..
Elle est fine et sa voix est si douce..
Je me jette dans les bras de celle qui me demande de ne plus avoir peur.
Mais j'ai si peur... je la sert de toutes mes faibles forces,
j'ai peur de les voirent arriver, j'ai peur de la voire partir dans les bois,comme ma mère.
Non, cette fois je ne la laisserais pas partir, je ne la laisserais pas mourir.*

L'enfant se jette dans les bras d'Ayame, très surprise.
Désemparée devant la détresse de l'enfant la jeune guerrière serre la petite contre elle, sentant les larmes de l'enfant inondées ses manches.

Allons, ne pleure plus petite.
Tu es en sécurité maintenant.
Ne t'inquiète pas, je t'emmène chez moi, tout iras bien

Elle sens l'enfant trembler de tout son petit être, minuscule dans ses bras.
Ayame passe une main dans les cheveux de la petite, se relève et marche précipitamment en direction du manoir tout en continuant à parler à l'enfant pour tenter de la calmer, la rassurer.
Elle traverse le long couloir menant à sa chambre, la petite encore dans ses bras, frappant au passage aux portes de toutes ses sœurs et amies pour les réveiller.
Arrivé à sa chambre, elle tente de déposer l'enfant dans son lit, de la couvrire pour réchauffer ce petit être tout tremblant mais la petite s'agrippe de toute les forces qui lui reste pour ne pas la lâcher.

Ne t'inquiète pas, je ne te laisse pas, je reste là, près de toi.
Couche toi dans mon lit que tu te réchauffe.

Elle arrive enfin à allonger l'enfant, la recouvrir, mais celle ci garde quand même entre ses petites mains les longs doigts de la jeune fille.

Hadès était au salon, sirotant une choppe d’hydromel, comme à son habitude, devant la cheminée dans laquelle brûlait un feu qui semblait l’hypnotiser. C’est alors qu’un bruit de porte claquer retentie. Le jeune guerrier se leva pour voir ce qu’il se passait, il vu Ayame, un enfant a la main, courant dans le couloire de la demeure à toute vitesse. Il la suivie donc, jusqu'à sa chambre, lieux ou elle avait déposer l’enfant sur son lit.
Hadès fut stupéfait quand ses yeux croisèrent le regard de l’orpheline… elle était dans un piteuse état, ses vêtements semblaient mutilés, elle était maigre, son corps paraissait si faible.

Mon dieu ! Que t’est t-il arriver ?
Qui sont les monstres qui t’ont fait cela ?
Assez ! Je dois t’embeter avec mes questions, ce n’est nullement le moment.
Ayame, la petite a besoin de soin, n’aurais-tu pas une soeur douée dans se domaine ?
Ou quelques fioles pour la remettre sur pieds ?
Si non, je peux aller en chercher dans ma demeure, je pense que je peux te trouver ça.

*Je ne pus retenir un cris, strident et horrifié.
Ils étaient arrivés jusqu'ici, ils m'avaient retrouvés.
Je ne comprend pas ce qu'ils disent mais la voix est grave, la voix est celle d'un homme.
Ils sont la, je serre la main de la jeune femme contre mon coeur,
un tourbillon de peur entraîne mon esprit dans le noir.
Il va sûrement l'attaquer, et ensuite il m'emmènera avec lui au village.
Je croisa le regard de l'homme. Ma voix se coupa, une nouvelle boule dans la gorge.
Le regard de ma sauveuse se posa sur moi..
Je ne comprenais pas, elle ne semblais pas voire le danger.
Alors je devais la protégée, je devais la sauver.
Je ne lâcha pas sa main et me releva, la tête me tourna, mes jambes vacillèrent,
mes yeux trop flou pour ne voire autre chose que la silhouette d'un homme.
Je me tint tout de même debout sur le lit, je fis un pas.
Mes forces me quittèrent, elles n'étaient plus que souffle, je m'effondra sur le lit.

Emportant avec moi l'idée qu'ils étaient revenus me chercher, et qu'ils m'avaient trouvée.
La main de la femme toujours dans la mienne je sombra dans un sommeil troublé de cauchemars.*

Non attends !

Hades n'eut pas le temps d'ouvrire la bouche pour s'expliquer que la petite fille s'effondra sur le lit.
Il était trop tard, elle était déjà évanouis.

Hmm, je crois qu'elle n'est pas encore prêts pour voir des hommes,
je ferais mieux de ne pas trop m'en approcher,
je ne voudrais en aucun cas qu'elle prenne une attaque en me voyant.

Hades pris la porte, marcha a travers le couloir en direction de la sortie de la demeure.
Une fois dehors il se dirigea vers le début de la foret et alla s'assoire au pieds d'un chêne pour y mediter tranquillement...

*Un petit bonhomme se tenait devant moi,
je lui fit de grands signes de la main.
Mon rire s'éleva dans le ciel rose.
Un oiseau frôla mon épaule, ma maison devant moi semble me sourire.
La porte est ouverte, la cheminée fume, ma mère me fais de grand signe de la main.
Les champs sont couverts de fleurs toute plus belles et colorées les unes que les autres.
Je fais un magnifique bouquet, j'ai dans l'idée de l'offrir à maman.
Elle serra contente, c'est sûr !
Un lapin détale, je cour follement après. Je me rend soudain compte que j'ai perdu la maison de vue.
Il fais noir, les arbres autour de moi me menacent de leurs longues branches.
Je lâche mon bouquet de fleurs et je cour vers la sortie de la forêt.
Je cour dans un tunnel d'arbres, mais la lumière semble me fuire.
Je cris, mais aucun son ne sort de ma bouche ouverte.
Les arbres se transforment, des mains essayent de m'agripper, elles me griffes, me blessent.
Ce ne sont plus des arbres mais des hommes, des masses noires, en colères.
Je cour après la lumière.. elle s'échappe.

Je remue dans mon sommeil, emportée par mes cauchemars, je marmonne, je souffle, je pleur.
J'agrippe avec férocité la main que je tiens.*

L'apparition d'Hades fait sombrer la petite dans les brumes de son esprit.
L'homme, comprenant la situation, s'éclipse discrétement.

Elle continue cependant à tenir les doigts d'Ayame et,durant quelques courtes secondes, semble se calmer.
Mais soudain, elle se remet à s'agiter, son visage se crispe et sa petite main semble vouloir broyer les doigts d'Ayame plutôt que de les perdre.
Terrifié à l'idée qu'il puisse arriver quelque chose à l'enfant, Ayame la redresse et la sers contre son coeur.
Les larmes de l'enfant innonde son petit visage.
La jeune fille sent que pour ramener la petite chez les vivants,il faudra d'abord calmer la sourde peur qui l'anime afin de la réveiller.
Elle ne cesse de lui parler d'une vois douce,murmurer à l'oreille.
Sentant l'enfant se décripser infimement elle entreprend de lui chantonner à l'oreille des paroles rassurantes tout en la berçant.

Linettte était en visite chez ses anciennes soeurs. Elle buvait tranquillement une vodka chocolatée dans le salon, en discutant avechades, qui semblait un grand ami d'Ayame.

Tout d'un coup une portiere claqua, et ont vit passer ayame, une enfant dans les bras, courant vers sa chambre.

L'homme se leva, et la suivit.

Linettte avait vu que la fillette était apeurée.

Elle décida de faire autre chose que de la suivre.

Elle alla tout d'abors dnas la salle de bain, et fit couler un bain bien chaud, avec des huiles essentiels apasante. Puis elle se dirigea vers la cuisine et prépara un grand bol de chocolat chaud.

Enfin elle se dirigea avec le bol dans la chambre d'Ayame. Hades en sortait. Il fit signe a la jeune femme que la petite était évanouie.

Linettte entra dans la chambre, et vit Ayame, la petite tremblotante dans les bras.

Vient avec moi me belle, suis moi, et prends l'enfant.

Elle pris des serviettes propres dans le placard de la chambre, et entraina ayame dans la salle de bain, avec la petite fille.

Elle posa les serviettes sur le poele.

Donne la moi je vasi la déshabiller, fait en de meme, un bon bain va la camer et apaiser ses cauchemards. Il ,faut que tu la garde bien contre toi, et fait surtout attention a se que son visage ne touche jamais l'eau, mais qu'elle soit le plus immergé possible.

L'eau est chaude, ça va la détendre, et les huiles essentielsque j'y ai rajouté devrait la calmer.

Ayame s'executa, des qu'elle fut dans l'eau Linettte lui déposa l'enfant dans les bras.

Elle pris un gant, et commenca a la nettoyer avec de grand geste circulaire.

Attendons un peu, si elle ne se réveille pas, on ira la recoucher, et on la veillera. Il lui faut quelqu'un à ses cotés quand elle se réveillera.

Je vais lui chercher des vétements propres.

Elle revient quelques minutes plus tard avec une petite robe qu'elle deposa pres du poele et s'assit à coté de la baignoire.

*Il était tard.. peut-être tôt.. je ne me souviens plus trop...
J'avais froid, pourtant à mon oreille les battements rassurant d'un coeur sonnaient une douce chanson.
Puis mon corps avait sombré dans la somnolence, mon esprit s'était enfin endormi.
La chaleur lécha ma peau, je me sentit sourire, ouvrir les mains, et comme chaque matin, relever la couverture sur ma tête...
Problème, mes mains semblèrent glisser sur.. je ne sais pas, autre chose qu'une couverture c'est certain !

J'ouvre brusquement les yeux, me relève sur mon lit... mon lit ?
Non ce n'est pas un lit, ma tête à du mal,
mes yeux pourtant bien réveillés m'offre la vison fantastique d'une... baignoire.

Je tourne la tête, une grande et belle salle de bain, loin, très loin de ma chambre.
Je fais un bon dans l'eau éclaboussant au passage ce qui m'a fais peur...
J'ouvre la bouche, je ne cris pas... je ne peux pas..
Le visage doux qui me sourit, un peu inquiet me rappel bien quelque chose...
Un gant de toilette passe sur mon épaule, je sursaute, une autre femme me regarde,
je met du temps a comprendre ce qui m'arrive.

Quand les souvenirs reviennent, un frisson les accompagnent le long de mon dos.
Pourtant les larmes restent absentes, je me demande si je ne rêve pas.
Mais la tristesse enfouit au fond de mon coeur sonne la pauvre vérité.

Je repense à ma maman,
et puis un coup de gant énergique dans mon dos remonte sur ma nuque
et je rejette ma tête en arrière en éclatant de rire.*

Naaaannn ça chatouille !!

*Je pose mes deux mains sur ma bouche pour m'empêcher de rire
et je m'écarte si vivement du gant que j'arrose abondamment les deux femmes.
Elle font une drôle de tête, entre l'inquiétude et la surprise.
Je plonge mes mains dans l'eau du bain et la lance de toutes mes forces sur elles.
Soudain je m'arrête, ma bouche se ferme, et si elles n'étaient pas contentes ?
Elles allaient peut-être me disputer de faire tant de bazar...

A mon tour inquiète je regarde innocemment les deux jeunes femmes,
je ne me rend presque pas compte que, pendant quelques secondes,
la tristesse s'était faite toute petite.*

Linettte était heureuse de voir la petite fille rire, et pour le moment c'est ce qui importait. Elle les éclaboussa. Linettte éclata de rire, et Ayame en fit de même.

Bientôt ce fut trois rire qu'on pouvait entendre résonner dans la salle de bain.

Linettte decida de les rejoindre dans le bain. Elle se déshabilla et se mit dans l'eau

Ca va tu n'as pas froid?

La petite fit signe que non, et éclaboussa a nouveau Linettte.

Une bataille d'eau s'engagea alors dans la salle de bain

*Un grand sourire se dessina sur mes lèvres quand je reçu ma première vague d'eau sur le visage.
S'en suivis une contre attaque époustouflante, je n'en pouvais plus de rire.
J'avalais de l'eau tellement je n'arrivais pas à rester en place,
c'était pas juste !
Elles étaient deux contre moi !

A vrai dire je m'en fichais... quand le jeu s'arrêta je sortie heureuse de mon bain.
Je ris encore quand la serviette passa sur mon visage, je me dirigeais vers mes vieux vêtements mais avant même que ma main s'en empare
la grande femme au cheveux bleu était passée devant moi et m'avait enfilée une nouvelle robe.

Je sauta de bonheur, ce n'était pas souvent que j'avais de nouveaux habits.
Je tourna follement dans la salle de bain, je ne voulais voir le jupon danser avec moi dans les airs.
Je baissa la tête sur mes pieds, ça tournait, tournait !
Si vite... trop vite... je ferma fort les yeux la tête me tournait elle aussi.
Je glissa sur le carrelage, tombant d'un coup sur les fesses...

J'ouvrit grand les yeux, surprise... éclata de rire pour la énième fois.

Je me releva aussi vite que j'était tombée,
le sol enfin redevenu stable sous mes pieds je m'approcha de la jolie dame.
Leva les yeux vers elle.*

Merci madame !

*Je me tourna, un large sourire aux lèvres,
vers la femme au cheveux noire dont la voix était restée gravée dans ma tête.*

Merci... mais.. je dois rentrer chez moi.

Je sais bien que ma maman ne pourras pas revenir mais...
il y a beaucoup de vaisselle à faire, et puis je n'ais pas rangée ma chambre vous savez...

*Je me dandinait, d'un pied sur l'autre... il était normale que je rentre chez moi...
mais chez moi... il n'y avait plus personne.*

Et puis si mon papa il revient, il ne sera pas content si la maison est en bazar !

*L'image vague et incertaine de mon père n'était peut être que le fruit de mon imagination ou d'un de mes rêves.
Je savais bien moi, que mon papa si il était bien partit en voyage très loin comme l'avait dis ma maman,qu'il n'allait pas revenir de si tôt.
En pleine contemplation de mes pieds,
mon esprit se perdis en essayant de trouver une solution à mes problème sans pleurer,
quand mon ventre fit entendre sa voix d'un horrible grognement.
Je me réveilla, sortie de mes pensées, plaquant deux mains sur mon ventre.*

Linettte aida la petite a se secher, puis lui tendis ses nouveaux habit.

La petite était folle de joie, elle tournoyait dans la salle de bain, la robe fesant de jolie cercle autour d'elle.

Puis la petite fille parla de sa maison, de son pere...

Linettte s'inquieta un peu, mais heureusement le ventre de la petite les sauva d'une discussion qui lui ferait perdre le sourire.

Tu sais que je suis une GRAAAAnnnde cuisinière? Des crèpes ça te plairait? On pourra mettre de la confiture dessus.

Elle pris la petite dans ses bras, et attendit sa réponse pour l'emmener dans la cuisine.

Ayame suivis les deux jeune filles dans la cuisine.Voyant que Linette gardait la petite dans les bras, elle sortit pour elle farine, oeufs, lait, sel.

Je crois que c'est tout...
Je vais te laisser mélanger tout ça Linette!

Elle fais un un grand sourire à son amie puis prend la petite à son tour dans ses bras.

Tu vas voire comme elle cuisine bien notre linette!

Elle passe la main dans les cheveux de la petite et, pendant que Linette fais la patte, essaie d'amuser la petite.

*Comme tout les enfants, j'étais passé à une autre idée,
oublier mon chez moi pour observer les deux femmes.*

Ouiiii !! Des crêpes !

*Je tappais follement dans mes mains, m'exaltant de l'espace qu'il y avait dans cette formidable maison.
Je passa dans les bras de ma jeune sauveuse, il fallait laisser la Graaande cuisinière se concentrer sur ses fourneaux.
Je sourit.*

Tu vas voire comme elle cuisine bien notre linette!

Linette ??

*La femme qui enfilait déjà un tablier tourna la tête vers moi, je sourit d'avantage,
me tourne dans les bras de la femme aux cheveux noirs.*

Et toi ?
C'est quoi ton nom ?

*Mes grands yeux plongés dans le regard chalheureux de ma porteuse, j'étais bien.
Elle passa sa main dans mes cheveux je failli bien ronronner, me retint,
ma maman m'avait dit que les gens n'aimaient pas trop que je fasse ca.*

Amie des Femmes Fatales Nombre de messages : 40 Date d'inscription : 25/09/2006

*La féline montait les marches, direction la Salle de bain. Elle poussa la porte, la salle de bain était trempée de la tête au pied. Le plancher, la toilette, le bain, les murs et même le mirroir. Qu'est-ce qui aurais pu faire un tel bazard? Madie prit alors une serviette, puis essuya les murs, le mirroir et la toilette. Elle prit une vadrouille dans l'armoire et essuya le sol*

Ce n'est pas du genre à une femme fatale ça!

*Après avoir tout sêcher et nettoyer, elle s'approcha du mirroir puis brossa ses longs cheveux, ses oreilles de féline, puis sa longue queue. Lorsque l'idée qu'une de ses anciennes soeurs s'aient fait agressées dans la salle de bain, elle échappa la brosse au sol, et courrut pour arrivée au marche. Descendant les marches à toute allure, elle arriva enfin au pied de l'escaliers*

Mais où sont-elle?*Marmonna-t-elle*

Et toi?
C'est quoi ton nom?

*Cette petite voix suivit d'un ronronnement très cours, l'a fit sursauter. Depuis quand il y'a-t-il une autre féline dans les parrages? Elle semble jeune aussi. Sourire au lêvres, ses oreilles se redressa, suivant le bruit. Il venait de la cuisine. Elle avança d'un pas joyeux vers celle-ci. Elle franchit la porte, elle vit une petite féline dans les bras d'Ayame et linettte faire la cuisine*

Linettte!! Ça sent très bon!!! Je pourrais en avoir moi aussi!!!

*La féline avança vers linette et Ayame*

Oh! Une Féline!! Depuis quand as-tu une petite féline dans la taverne?

*Elle sourit des plus belles*

Oh! Une Féline!! Depuis quand as-tu une petite féline dans la taverne?

*Mes yeux s'agrandir de surprise, un frisson le long de mes oreilles poilues...
Elles ont reconnues.. non pas cette voix... mais un son bien particulier..
Je tourne brusquement la tête vers la nouvelle arrivante.
Mon regarde s'accroche aux mouvements lents de sa queue..
Ce bruit feutré qui fend l'air, frôle le sol en une caresse.. ce son je ne le connais que trop bien.
Je l'observe, la dévisage en faîte, je ne le fais pas exprès... mais je n'avais jamais croisé quelqu'un qui me ressemble.
Héritant mes oreilles et ma queue de félins d'une de mes grands mamans, je m'étais toujours pensée appart.
Et les gens de mon village me le faisait bien comprendre, les moqueries sur mes oreilles courraient vite entre les autres enfants.
Pour cela, ma maman qui ne voulait pas me voir malheureuse avait déménagée..
En dehors du village, en bordure de la forêt... jusqu'à, jusqu'à...

Je sentit les larmes remonter d'un coup, ma gorge se noua, je ferma très forts mes lèvres.
C'était de ma faute.. si je n'avais pas été différente, les enfants ne m'aurais pas charriés, on serais restés avec le village.
Et puis, peut-être mon papa serai restée avec ma maman, et elle ne serait pas, elle ne serait pas..

Je me fit violence, secouant énergiquement la tête, comme si d'un geste je pouvais chasser mes pensées.
Si je n'avais pas été différente...

La main de ma sauveuse passa une nouvelle fois dans mes cheveux, frôlant le duvet de mes oreilles, je souris.
Mon regard devenu lointain retrouva enfin sa réalité, et je fis enfin attention à ce que venait de dire la belle dame aux oreilles de chat.*

C'est quoi "Une Féline" ??

Amie des Femmes Fatales Nombre de messages : 40 Date d'inscription : 25/09/2006

*Elle regardait attentivement la petite.''Moi qui croyais que dans cette région j'étais une des seules''Pensa-t-elle bêtement avec une joie entérieur.La ''nouvelle'' Féline tourna enfin la tête, elle dévisagait Madie.Elle s'approcha à quelques pas, jusqu'à ce que la petite fasse un mouvement brusque avec la tête. La main d'ayame frôla l'oreille de la jeune féline, ce qui semblait la rassurer.

C'est quoi "Une Féline" ??*Dit la petite féline tout en plaçant sa tête de coté, air interrogateur.*

*Madie s'approche alors de celle-ci tout en se mettant à sa hauteur*

Une féline, c'est un terme qu'on donne à une Femme-Chat.
Comme moi et toi! Il y'a d'autres femmes ou hommes comme nous. Les hommes-chats se font appeller Les Félins ou les Félys. Nous, les femmes-chat, Féline ou Félys.

*Avec les nouveaux pouvoirs qu'elle avait acquis, il y'avait quelques temps de ça, Madie avait pu lire dans les pensées de la petite, lorsqu'elle croyait ne pas être normal.*

Nous sommes pas des monstres tu sais? Rapelles toi que c'est les différences qui créent la beauté de ce monde. Dit- toi que tu es chanceuse d'être une Féline. De plus, tu es ravissante

*Madie regardait joyeusement la petite, tout en souriant des plus belles.*

Linettte s'ffairait toujours à ses crepes tout en écoutant les jeunes femmes.

Elle venait de finir de préparer la pate et allait les faire chauffer.

Bon alors qui veut de mes crèpes?

La premiere a répondre sera la premiere servie...

MOOIIII !!!

*Je sauta des bras de ma sauveuse, dont j'ignorais toujours le nom..
Et attrapant sa main, je me tourna vers la féline, maintenant que je savais ce que c'était, je me faisait un peu moins peur.
Je souris, essayant d'imiter son sourire joyeux, lui pris la main à elle aussi.
Je couru presque, les entraînant avec moi jusqu'a une table, là je leur lâcha la main.
Et reparti en bondissant jusqu'a la cuisine, me posta à côté de Linette.
Croisa les mains derrière mon dos, en petite fille sage... et surtout très gourmande.
Je regarde la femme préparer les crêpes que je vais dévorer.. enfin que l'on va dévorer.
Je souris, quand les paroles de la jolie féline résonnèrent dans ma tête..

Une féline, c'est un terme qu'on donne à une Femme-Chat.

Mais... si je suis un demi chat... je dois manger des souris ?
Beuurk !!
Jamais je ne pourrais manger des souris !

Nous sommes pas des monstres tu sais?

Bon alors pas de souris au petit déjeuné alors !
Je soupir de soulagement quand une autre phrase me revint.

Dit- toi que tu es chanceuse d'être une Féline. De plus, tu es ravissante

Le rouge monte si vite sur mes joues que je recule d'un pas.
Je plaque mes mains sur mon visage, moi ? jolie ? ravissante ?
Les petits garçons et les petites filles de mon villages n'auraient jamais dis ça ! Ah non ! jamais !
Emportée dans mes pensées j'en aurais presque oubliée les crêpes, je me ressaisit un peu..*

Nous madame ! Nous on veut des crêpes !! Pleins de crêpes !!

Linettte faisait cuire ses crèpes, la petite fille partie en courant entrainant Madie et Ayame, puis revient tout aussi rapidement, et s'installa a coté de Linettte, attendant les crèpes.

Linettte écoutait les pensée de la petite fille grâce à son pouvoir d'empathie. Elle n'avait sourcillé jusque là, mais là elle réagit.

Chut ne le dis à personne, mais j'ai un pouvoir qui me permet de ressentir ce que tu ressent.

Et je suis d'accord avec Madie, la grande Féline que tu as vu, tu es ravissante. Les enfants de ton village ne savent pas ce qu'ils disent.

Elle lui tendit une assiette pleine de crèpes.

Tiens va porter ça sur la table, et ensuite revient chercher la confiture et le chocolat pour mettre dessus, tu verra que Madie et Ayame raffolent des crèpes au chocolat.

La petite fille repartie en courant et revint très vite

Mais au fait comment t'appelles-tu? Moi c'est Linettte comme tu as pu l'entendre, et ici, tu es chez les femmes fatales.

Ayame s'assit, prit la petite sur les genoux et lui tartina généreusement une crèpe de chocolat.

Tu vas voire comme elles sont bonnes!

"Mais au fait comment t'appelles-tu? Moi c'est Linettte comme tu as pu l'entendre, et ici, tu es chez les femmes fatales."

C'est vrai ça,comment t'appelles tu petite puce?
Moi,c'est Ayame, je fais partie des femmes fatales qui résident ici.

*Je compta dans ma tête, un, deux, trois... quatre avec moi !
Cela faisait bien longtemps que je n'avait vu autant de monde autour de moi.
J'avais souris à Linette quand elle m'avait dis son secret.. et promis silencieusement comme tout les enfant ne le dire à personne !
J'avais appris aussi le nom de la jolie féline, Madie.
Enfin, j'étais devennu plus rouge qu'une écrevisse quand elle m'avais dit être d'accord avec la félys.
Jolie ? J'étais jolie ? Moi ils disaient tous que je n'étais qu'un monstre, qu'une sorcière bonne pour le buchet.

Pourquoi je pensais encore à eux ? Ils n'étaient pas là !
Et moi j'étais entre les bras d'une femme fatale.

Femmes Fatales ? Ce nom lui disais bien quelque chose, les femmes fatales...
Oui ! Les Femmes aussi fortes que des hommes, qui se battaient, reclusent et fières.

Un sourir de bonheur couvri mes lèvres vermeilles, je les avais trouvées !!*

"Mais au fait comment t'appelles-tu? Moi c'est Linettte comme tu as pu l'entendre, et ici, tu es chez les femmes fatales."

"C'est vrai ça,comment t'appelles tu petite puce?
Moi,c'est Ayame, je fais partie des femmes fatales qui résident ici."

*Je regarda avec une envie grandissante la crêpe que ma sauveuse, Ayame me tartinais...*

Je m'appel... Niwema !
Et je veux devenir la meilleur femme fatale du monde !!

*Ca avait fusé, à peine pensé déjà sortit de ma bouche, je souris, un grand sourire de conquérante.
Je me saisi de ma crêpe et comme pour montrer mon envie, donna un grand coup de dent dans ma gourmandise.*

Amie des Femmes Fatales Nombre de messages : 40 Date d'inscription : 25/09/2006

*Madie écoutait attentivement leurs conversations jusqu'à l'odeur du bon chocolat parvienne à ses Narines!Fesant renaître la petite fille en elle.*

Chocoooolaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaat

*Heureuse de savoir que Linettte n'avait pas oublier ses crêpes préférés, elle se lêcha les lêvres en attendant que la nourriture arrive sur la table.*

Je m'appel... Niwema !
Et je veux devenir la meilleur femme fatale du monde !!

*Niwema, Niwema..ce nom résonnait dans la tête de Madie. Elle le trouvait si jolie. Lorsqu'elle entendit la fin de sa phrase, elle éclata de rire!*

Tu as de l'ambition!Je te dis, ce clan est super. J'en es fait moi même partie, lors de ma jeunesse.

*Souriant toujours des plus belles, déposant son regard sur sa crêpe. Elle la tartina de chocolat, se lêva pour prendre du lait.*

Tu aimes le lait Niwema? Moi j'adooore

*Elle se versa un verre de lait, puis lêva son regard vers Niwema*

Tu en veux?

» HRP au coeur de la foret